DaVinci Resolve
Montage étalonnage
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Les motifs au cinéma
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d'un film
technique
Lumière
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Le Montage
Le montage est l'organisation des plans d'un film dans certaines conditions d'ordre et de durée (Marcel Martin).
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1. La fonction syntaxique : la syntaxe dans un film ce sont les plans. Il s'agit d'articuler les plans les uns par rapport aux autres pour donner de la continuité, de l'unité.
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2. La fonction sémantique : La sémantique est tout ce qui compose le sens. La fonction sémantique du montage nous permet donc de comprendre le sous texte du scénario, les enjeux, le sens connoté...
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3. La fonction rythmique : c'est à dire comment le montage va permettre de rythmer la séquence et plus globalement la séquence. Le montage organique. Le montage dialectique. Le montage quantitatif.
Les différents types de montage
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Le montage cut : Ce type de montage consiste à mettre bout à bout deux plans.
- La règle des 30° : La différence d'angle de prise de vue entre les deux plans doit être d'au moins de 30°.
- Le raccord dans l'axe : C'est une coupe franche dans un même plan, passer d'un plan rapproché taille à un gros plan.
- Le raccord d'entrée et de sortie de champ : Si un personnage qui se déplace sort du champ par un côté du cadre, il doit réapparaître, dans le plan suivant, par le côté opposé. Si dans un plan il va de la gauche vers la droite, il doit, dans le plan suivant suivre le même sens.
- Le raccord de regard : Un personnage fixe quelque chose hors-champ ; le plan suivant montre ce qu'il regarde ; le plan est subjectif, c'est-à-dire que la caméra est à la place du personnage.
- Le regard caméra : Pour créer un effet de distanciation du spectateur, le déranger dans sa quiétude, le prendre à témoin...
- Le raccord dans le mouvement : Un personnage commence un mouvement dans un plan et le termine dans le plan suivant.
- Le champ/contre-champ : Raccord le plus utilisé lors de dialogues entre deux personnages. A, de face, discuter avec un personnage B, de dos, et un plan où c'est B qui est de face et A de dos.
- La règle des 180° : Ligne imaginaire a ne pas franchir. Pour que le spectateur ne soit pas désorienté lors du changement de plan, il faut que chaque personnage reste à sa place dans le cadre : si A est à gauche dans le premier plan et B à droite, ils doivent y rester dans le second. Il faut donc placer la caméra dans le second plan en fonction de la place qu'elle occupe dans le premier.
- Le raccord panoramique : La caméra effectue un panoramique dans une scène et, avant que le panoramique se termine, un nouveau plan en panoramique sur une autre scène lui succède.
- Le raccord par analogie : On utilise une analogie de forme ou de couleur entre deux images pour effectuer un raccord. Os de Stanley Kubrick.
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Le montage avec ponctuation transition :
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Le fondu enchaîné qui consiste à faire disparaître progressivement une image au profit d'une autre. C’est un système de surimpression.
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L’ouverture au noir qui consiste à remplacer progressivement l’écran noir par une image. L’inverse se nomme la fermeture au noir.
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La fermeture à l’iris : c’est un cercle qui part des bords de l’image et qui se rétrécit progressivement, recouvrant l’écran de noir. L’inverse se nomme l’ouverture à l’iris.
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Les volets : L’image est balayée par une autre. Si elle est balayée par une image noir, ce procédé se nommera volet au noir.
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Le flou artistique : Le plan devient flou ; le suivant de flou passe à net.
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Le montage chronologique : il suit la chronologie de l’histoire, comme dans les films policiers, d’action…
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Le montage alterné : C’est une juxtaposition de deux ou plusieurs actions, ayant un rapport de consécution ou de simultanéité et qui peuvent se rencontrer. Exemple : Une poursuite de voiture. On voit d'abord la voiture A, puis la voiture B, puis on retourne à la voiture A, etc...
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Le montage parallèle : C’est une alternance de deux actions entre lesquelles on ne peut établir de relation chronologique mais seulement de rapport d’ordre thématique.
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Le montage par adjonction d’images : Avec le but de créer des associations d’idées permettant de traduire tel ou tel sentiment.
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Le montage par leitmotiv : des séquences s’organisent autour d’un thème qui revient chaque fois, lancinant, et annonce des images qui vont suivre.
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Les effets de composition :
- La surimpression : Superposition de deux images (ou plus) pendant un temps significatif et composée de manière à ce que les images soient bien identifiables.
- Le split-screen : L'écran est divisé en plusieurs parties, chacune présentant des images différentes : plusieurs scènes différentes ou bien plusieurs perspectives différentes d'une même scène.
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Le montage et le temps : En général le montage des séquences d'un film assure la narration et respecte la chronologie des actions ; des figures de style permettent de la modifier.
• L'ellipse : Elle ne bouleverse pas la chronologie mais permet de faire l'économie d'épisodes et donc d'accélérer la narration. C'est un procédé constamment utilisé au cinéma. Le raccord par analogie évoqué plus haut dans 2001, l'odyssée de l'espace, de Stanley Kubrick, est une spectaculaire ellipse qui fait brusquement passer des temps préhistoriques aux temps modernes.
• Le flash-back : Il rompt momentanément la chronologie pour effectuer un retour en arrière dans le temps par rapport au présent du film. Il commence et se termine souvent par un fondu-enchaîné ou un effet de flou artistique.
• Le flash-forward : Lui aussi rompt la chronologie mais, à l'opposé du flash-back, le flash-forward raconte ou évoque un événement qui se produira ultérieurement.
• La durée, notion de durée d'un plan est toute relative :
• pour une action donnée et à durée égale, un gros plan paraîtra plus long qu'un plan d'ensemble ;
• de même, un plan d'une durée donnée paraîtra plus long s'il est précédé ou suivi de plans plus courts ou bien s'il ne contient que peu d'action ;
• enfin, le ralenti ou l'accéléré modifient la perception de l'écoulement du temps.